Les panneaux vont avoir un effet parapluie : l’eau va ruisseler sur les bords et endommager le sol/la culture

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Les structures au sol non-dynamique sont constituées de modules distants les uns des autres de quelques millimètres, laissant ainsi passer l’eau lors d’épisodes pluvieux, le ruissellement des eaux n’est pas modifié.

Les panneaux viennent également « casser » les gouttes : elles vont ruisseler sur le panneau et tomber avec une vitesse moindre par rapport aux gouttes arrivant directement du ciel.

Concernant les structures tracker, les panneaux étant dynamique, l’eau ne va pas se déverser toujours au même endroit toute la journée.

Ainsi l’infiltration dispersée des eaux de pluies dans les sols, approvisionnant les nappes phréatiques, est préservée. 

« Les travaux de construction du parc agrivoltaïque vont détruire ma parcelle et la rendre inutilisable »

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Les travaux de construction sont faits en fonction du calendrier de cultures en profitant des périodes entre cultures, afin de perturber le moins possible l’exploitation de la parcelle.

Les pieux utilisés pour la structure ont été pensés par les structuristes pour être stables sans couler du béton dans le sol : le parc photovoltaïque est donc conçu pour préserver une activité agricole en dessous pendant toute sa durée de vie.

Les panneaux et leur structure respectent les normes de solidité et sont étudiés pour résister à de forts vents, des chutes de neige, etc. : le risque de chutes des structures est très faible.

« Les panneaux vont gêner pour l’exploitation de la parcelle. »

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Le parc agrivoltaïque intègre très rapidement dans sa phase de développement le caractère agricole du terrain et de l’activité en place. Le cahier des charges est établi de façon à ce que l’implantation du parc photovoltaïque soit totalement en synergie avec l’exploitation agricole.

Dans le cas des structures au sol, communément utilisées pour l’élevage, la largeur entre les rangées de panneaux est augmentée à 4-5 mètres mais elle peut être adaptée pour correspondre au mieux aux besoins de l’exploitation et la conduite agricole. Le bas de panneaux est élevé en fonction de la taille de l’animal (exemple : 1m10 pour les ovins).

Dans le cas des structures surélevés dîtes « hors sol », souvent le cas pour l’arboriculture, le maraîchage et la viticulture, les structures sont installées en hauteur pour permettre le passage des engins agricoles.

L’installation photovoltaïque peut, dans certains cas, simplifier l’exploitation de la parcelle en apportant une structure « support » pour différents équipements : filets anti-ravageurs ou anti-grêle, système d’irrigation, etc.

La culture n’aura pas assez de lumière à cause de l’ombre portée des panneaux

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Dans le cas d’un espacement entre panneaux de 2 à 3 m (standard), l’ombrage au sol ne sera que de 50 % car les panneaux ne recouvrent que 1/2 de la surface au sol.

Il existe également le système tracker qui assure le changement de position des panneaux solaires tout au long de la journée. Dans ce cas, l’ombre portée va donc se décaler au fur et à mesure et les végétaux vont tous bénéficier du soleil à différent moment de la journée. Des simulations sont en cours pour déterminer les quantités d’ombrage induite.

Dans le cas où une baisse de rendement serait constatée due à la diminution d’apport de lumière, elle serait compensée par d’autres avantages. Pour connaître les avantages de l’agrivoltaïsme, je vous invite à consulter : Quels sont les avantages de l’agrivoltaïsme ?

L’agrivoltaïsme consomme-t-il des terrains agricoles ?

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Les parcs photovoltaïques sont souvent au cœur du débat concernant la réduction de la Surface Agricole Utile (SAU). Il est important de noter que les terres du projet ne perdent pas leur vocation agricole et sont donc toujours comptabilisées à la SAU française.

Actuellement, pour atteindre les objectifs de production solaire PPE pour 2028 fixés à 40 GW, en installant tous les projets photovoltaïques sur les terres agricoles, et prenant en compte le fait que les parcs photovoltaïques en France métropolitaine totalisaient près de 8,5 GWc de capacité installée (au 01/12/2018) et que la SAU de 2018 était d’environ 28,7 millions d’hectares, considérant qu’on installe environ 1MW par hectare (dans l’état actuel de la technique), 0,14% de la SAU française serait utilisée.

Bien entendu, l’atteinte des objectifs de production solaire ne passe pas seulement par l’utilisation de terres agricoles, puisque le gouvernement oriente principalement les projets solaires au sol sur terrain dégradé.

Source : https://assets.rte-france.com/prod/public/2020-06/apercu_energie_elec_2018_12.pdf

Le pâturage à l’intérieur d’un parc photovoltaïque est-il seulement de l’entretien ou y a-t-il une vraie production agricole ?

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Il convient de distinguer l’éco-pâturage de l’agrivoltaïsme. Il existe les parcs photovoltaïques se situant sur :

  • Terrains non-agricoles (naturel, forestier, artificialisé) : L’installation a seulement vocation à produire de l’électricité. Dans ce cas, une solution pour l’entretien des parcelles est de réaliser un travail non-mécanisé, qualifié « d’éco-pâturage » faisant intervenir des animaux de pâture lorsqu’une fauche s’impose.

Et sur

  • Terrain agricole : L’installation appelée « agrivoltaïsme » à double vocation : la production agricole et électrique. Dans ce cas précis, le parc solaire est entièrement conçu pour accueillir la production agricole tout au long de sa durée de vie. « Il y a une réelle volonté de synergie entre les activités de pâturage (production de viande ou de lait) et production d’électricité » […] et « qui prennent en considération la dimension agricole dès leur phase de développement et visent à favoriser les performances de production agricole […] » (Selon l’Idele).

[source : Idele, septembre 2021, p.14 « L’agrivoltaïsme appliqué à l’élevage des ruminants »].

Pourquoi faire de l’agrivoltaïsme ?

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L’agrivoltaïsme permet l’atteinte des objectifs ENR de l’État, mais également la préservation des terres agricoles.

Les terres agricoles représentent des milliers d’hectares en France et est un secteur en mutation qui doit faire face à de nombreux enjeux (sécheresse accrue, dérèglement climatique qui engendre des événements climatiques de plus en plus marqués, mondialisation des marchés agricoles, etc.).

La solution proposée : sortir des schémas de l’agriculture traditionnelle en combinant la production agricole à une production énergétique et en utilisant les synergies possibles pour aider le secteur agricole à faire face aux nouveaux enjeux.

Notre objectif est de faire de nos projets d’Agrivoltaïsme des projets novateurs qui intégreront tous les enjeux agricoles et environnementaux, tout en respectant les contraintes paysagères, économiques, touristiques et énergétiques.

Notre actualité

« Porte-à-porte » d’information

Notre équipe dédiée au développement du projet s’est présentée lundi 15 mars aux habitants des hameaux de Chez Mazeraud, Marsanges,…

Nos publications

Découvrez les tenants et aboutissants du projet en termes d’études initiales et d’implantations agrivoltaïques !

Les implantations finales du parc photovoltaïque sont le résultats de l’analyse des impacts sur l’environnement et des mesures mises en…